Du lundi jusqu'au samedi
pour gagner des radis
Quand on fait sans entrain
son boulot quotidien
Subi le propriétaire
Le percepteur, la boulangère
et trimbalé sa vie de chien
Le dimanche vivement
qu'on file à Nogent
Alors brusquement
Tout parait charmant
Quand on s'promène au bord de l'eau
Comme tout est beau
Quel renouveau
Paris au loin nous semble une prison
On a le cœur plein de chansons
L'odeur des fleurs
nous met tout à l'envers
Et le bonheur
nous saoule pour pas cher
Chagrins et peines
de la semaine
Tout est noyé dans le bleu dans le vert
Un seul dimanche au bord de l'eau
Au trémolo
Des p'tits oiseaux
Suffit pour que tous les jours semblent beaux
Quand on s'promène au bord de l'eau
J'connais des gens cafardeux
Qui tout le temps
s'font des cheveux
Et rêvent de filer ailleurs
dans un monde meilleur
Ils dépensent des tas d'oseille
Pour découvrir des merveilles
Ben moi ça m'fait mal au cœur
Car y a pas besoin
pour trouver un coin
où l'on se trouve bien
de chercher si loin
Quand on s'promène au bord de l'eau
Comme tout est beau
Quel renouveau
Paris au loin nous semble une prison
On a le cœur plein de chansons
L'odeur des fleurs
nous met tout à l'envers
Et le bonheur
nous saoule pour pas cher
Chagrins et peines
de la semaine
Tout est noyé dans le bleu dans le vert
Un seul dimanche au bord de l'eau
Au trémolo
Des p'tits oiseaux
Suffit pour que tous les jours semblent beaux
Quand on s'promène au bord de l'eau
Un seul dimanche au bord de l'eau
Au trémolo
Des p'tits oiseaux
Suffit pour que tous les jours semblent beaux
Quand on s'promène au bord de l'eau
Paroles de Julien Duvivier et Louis Poterat (1936)