Cette ancienne girouette en zinc a subit les outrages du temps, plusieurs restaurations ont déjà été effectuées.
Son axe a été rechemisé pour combler l'usure due à sa rotation, et sa scène agrafée au niveau des rennes et des brancards pour réparer les déchirures d'un métal usé à coeur.
La nouvelle girouette de La Chapelle-Souëf reprend la forme de la scène originelle jugée trop dangereuse pour être replacée en toiture.
La roue a été dégagée de la matière comme l'avait tracé l'artisan de l'époque par des coups de pointeaux. Cette découpe n'avait alors pas été faite pour laisser de la résistance à l'ensemble.
Cette girouette typiquement percheronne se retrouve encore sur certains bâtiments anciens de notre région.
Elle a probablement été installée par des propriétaires dont l'activité était liée à celle de l'élevage du cheval de trait local, fort développé à une époque ou le travail des champs n'était pas encore mécanisé.
La scène originelle qui a servi de modèle au bas de la photo provient des environs de Nogent-le-Rotrou.
Après quelques recherches sur ce sujet, on peut maintenant dire qu'il s'agit d'une représentation du cheval percheron Voltaire par Rosa BONHEUR peintre de renommée internationale au 19ème siècle.
Voici deux liens sur la vie de ce cheval par Jean-Léo DUGAST :
Usée par des années de fonctionnement et l'incendie qui en 1973 mit fin à l'activité de trois générations de charrons au village de Saint Corneille dans la Sarthe, cette scène de girouette vient d'être reproduite à l'identique de l'origine.
C'est l'arrière grand-père qui dans les années 1870 s'était représenté dans son métier.
Lors des rallyes à énigmes, on pourra continuer à compter le nombre de rais que comporte la roue sur l'enseigne!
Girouettes du Mage Thierry Soret-
dans
Restaurations
Le village de Verrières dans l'Orne fut longtemps renommé pour la qualité de son élevage du cheval Percheron.
Dès la première moitié du XIXème siècle, la famille CHOISNARD (éleveur) avait installé une girouette représentant chevaux et laboureur sur leur domaine de la Roustière.
La girouette est toujours en place sur cette photographie des années 1900.
A la vente du domaine elle est démontée et précieusement conservée par la famille.
Trop fragile pour être ré-installée en toiture cette vieille scène en fer blanc arrive à l'atelier en vue d'être dupliquée.
Aujourd'hui les Verriérois ont retrouvé leur patrimoine météorologique.
Voici une ancienne photographie de la girouette qui tournait sur la maison de campagne, d'un enfant. Dessus, on peut y voir une girouette datant du début du 19ème siècle, certainement fabriquée à l'époque pour un admirateur de l'Empereur.
La propriété familiale ayant été vendue il y a plusieurs décennies, cet enfant devenu grand, m'a demandé de lui refabriquer cette même scène de Napoléon Bonaparte au labour.
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Ce porche daté de 1639 avait perdu sa girouette depuis fort longtemps.
Seul le mât était encore présent.
A l'occasion de la restauration du toit à coyau, une girouette armoriée de fleurs de lys autour d'un cœur sacré a été installée.
La girouette est toujours en place sur cette photographie des années 1900. 
A l'atelier, je la détoure le plus fidèlement possible, pour respecter le travail et l'esprit de son fabriquant. 
La découpe dans une seule et même tôle, l'assemblage par brasure et l'équilibrage au plomb faits, la voici terminée. 
